Appel à textes Sampoésie : l'atelier blog/Twitter à découvrir
Je collecte vos mots jusqu’au mercredi 07 septembre 2016 (minuit). J'ai choisi le format photo pour plus de liberté. Automne, livre ou autre horizon : à chacun ses évocations poétiques. À vos plumes ! Impatiente de vous lire et de vous partager.
Tweets sur #Sampoésie
Sandra Dulier, Plume Funambule
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Commentaires
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- 1. Elizabeth magnus Le Lun 12 sept 2016
Bonjour
Chacun de ces poèmes sont de toute beauté, J'aime beaucoup les lire
Mes amitiés
Corinne-
- Sandra DulierLe Lun 12 sept 2016
Merci pour les participants #Sampoésie! Je prépare la revue qui sera disponible vendredi.
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- 2. Thierry BOULIER Le Dim 04 sept 2016
PREMIERS ÉBATS, PREMIERS EMOIS
Il y avait chez elle une forme de beauté triste,
Cicatrice posée par des amants égoïstes.
Son visage magnifique, aux traits si harmonieux,
Cachait sous des sourires l’amertume de ses yeux.
Elle avait vingt-huit ans quand moi j’en avais seize
Et portait fièrement ses origines Bastiaises.
Nous travaillions ensemble, dans la même société
Et elle avait pour moi une tendre amitié.
A force de gentillesse et de proximité,
Je finis par entrer dans son intimité.
A moi, l’adolescent méprisé des adultes,
Elle finit par confier, au milieu du tumulte,
Ce qui brisait son coeur et la rendait sauvage,
repoussant tous les hommes présentant leurs hommages.
« Ces hommes ne voient en moi qu’un corps à posséder
Tandis que toi, si jeune, vois détresse à soigner ! »
Je n’osais pas lui dire que, la nuit en secret,
Des images érotiques dont elle était l’objet
Troublaient mes rêves d’ado pas encore dégrossi,
Déchiré par les feux d’une passion non choisie.
Cette femme désirable, sollicitée chaque jour,
N’attendait qu’une chose : un véritable amour.
Attendri par sa peine, après longue réflexion,
Je décidai bientôt de faire taire mes pulsions
Pour consacrer du temps, pour donner de l’amour,
A cette âme perdue, lui redonner le jour.
Nous faisions route ensemble, après notre labeur,
Jusqu’à la Gare du Nord, sous les regards voyeurs.
Là, nous nous séparions, à chacun son chemin,
Elle prenait son métro, je sautais dans le train.
Les jours passèrent et nous devînmes complices.
Quand je la faisais rire, c’était un vrai délice.
Puis vint un jour de grève et de transports absents,
Alors elle m’invita à son appartement.
Je mentis à ma mère, disant que pour la nuit,
J’irai chez les parents d’un excellent ami
Car je sentais confusément qu’il allait se passer
Quelque chose d’important, que je devais rester.
Nous arrivâmes chez elle et, très naturellement,
Elle me dit de m’asseoir, près d’elle, sur le divan.
« Je t’ai beaucoup parlé, de moi, de mes secrets,
Mais tu ne m’as rien dit de toi, de qui tu es.
Je veux en savoir plus, et nous avons le temps,
Est-ce que tu m’aimes un peu ? Réponds-moi franchement ».
Effrayé par l’idée de perdre à tout jamais
Sa confiance envers moi, notre proximité,
En me raclant la gorge, je débitai des mots
Cachant, tant bien que mal, mes désordres hormonaux.
Je fixai mon regard sur notre environnement,
La table, les rideaux et le tapis Persan.
Mon mal-être se voyait comme un éclair d’orage
Quand je sentis sa main, glissant sur mon visage.
Elle s’approcha plus près tout en ouvrant ses bras,
Chassant d’un seul regard mon terrible embarras.
Mon coeur se mit à battre aussi fort qu’un tambour
Et je m’abandonnai à cet appel d’amour.
Ce fut une expérience à nulle autre pareille,
Je devenais un homme, elle se sentit moins « vieille ».
Son corps, pour moi offert, explosait de bonheur
Et moi je découvrais l’amour en toute splendeur !
Dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais cru
Voir les beautés sublimes d’un corps de femme à nu.
Puis nos âmes épuisées trouvèrent enfin l’oubli,
Nous nous abandonnâmes au reste de la nuit.
Quand nous nous réveillâmes, le matin était blême,
Nous sortîmes tous les deux pour prendre un café crème.
Je ne devais parler de cette nuit partagée
A personne, jamais, elle me l’a fait jurer.
Cette histoire aujourd’hui est à présent prescrite
Et si j’en ai parlé de la manière écrite,
C’est pour qu’elle sache, peut-être, si le hasard le veut,
A quel point j’ai aimé ce délicieux « nous deux ».
J’ai compris quel amour avait guidé ce choix,
Et la valeur précieuse de ce vrai don de soi.
Toi ma Vénus d’un soir, peu importe où tu es,
J’ai, gravés dans mon coeur, tous tes soupirs Bastiais ! -
- 3. pascale Le Sam 03 sept 2016
Bonsoir Sandra
Toujours un plaisir pour moi que celui de coucher quelques mots pour vos délicieux défis, merci encore de permettre de faire couler et partager nos plumes....Belle soirée bises amicales
De feuille à feuille
Glissent les mots
Pour un voyage qui se cueille
De la pointe d'un stylo
Et couler l'automne
De couleurs qui chantonnent
De septembre à décembre
Sur toutes les douces odeurs
De la nature et ses arbres
Sous un tapis coloré
De feuille tombées
Pour un bouquet mélodieux
Égal à un coussin moelleux
Ou se promène
Sous les chênes
Deux amoureux
Aux cœurs harmonieux
Guidés par le vent
Messager de leurs sentiments
Chauffés par les rayons
Du soleil, naît un tourbillon
De feuille à feuille...-
- Sandra DulierLe Sam 03 sept 2016
Merci Pascale pour cette fidélité. Très touchée. Votre inspiration automnale est une jolie musique. Amicales pensées.
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